Attelage avec les ânes

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2ème et 3ème jours au haras du pin.


Vous voulez la suite de l’aventure au Haras du Pin ? On reprend là où on a laissé l’apprentissage (si vous n’avez pas lu le premier article, c’est par ici.). On a repris nos guides sur le simulateur pour perfectionner la méthode Achenbach en simple. Avec la main gauche on fait le salut de Spock dans Start Trek, paume de main tournée vers soi. Puis on vient placer la guide gauche entre le pouce et l’index et la guide droite entre le majeur et l’annulaire. On referme sa main qui vient se placer au niveau du nombril. Il faut bien garder les épaules détendues ce qui est le plus dur ! La main droite tient la chambrière (ou le stick) entre le pouce et l’index. Puis on vient placer cette main en avant de la main gauche (vers l’âne) sur les guides. Le majeur, l’annulaire et le petit doigt vont entre les deux guides. Le petit doigt va venir pincer la guide droite et on va tenir la guide gauche avec l’index. L’index va lui tenir la guide gauche.

Dans cette position, la main droite va nous permettre d’indiquer la direction en raccourcissant les guides et la main gauche va permettre d’allonger la guide du côté extérieur du virage.
Une fois tout ça bien remis en place. On harnache deux ânes : Lutin (âne normand) et Kodie (âne du cotentin) et on part en carrière avec les rênes longues. C’est-à-dire qu’on a aucune voiture attelée derrière les animaux, on marche derrière eux tout simplement.

Plus question de simulateur, là, c’est du vrai. On essaie t’en bien que mal de mener l’âne. Entre choisir une direction et la mettre en application le cerveau surchauffe vite. Il y a une vraie différence entre les deux jeunes ânes. L’un a été plus travaillé que l’autre par Julian, et on voit bien la différence. L’un réagit plus vite à la demande de tourner et l’autre est, disons, incertain. Surtout que nous sommes un groupe de débutant donc on n’ est pas toujours (ou pas souvent) claire dans nos aides. Je ne vous ai peut-être pas expliqué ce que sont les aides du meneur ? Les aides c’est-ce qu’on met en place pour communiquer et se faire comprendre de l’âne. Par exemple, la voix est une aide ainsi que les mains, la posture, le « fouet », etc.

Je ne vous ai pas expliqué non plus la deuxième position pour tenir les guides : le carré. Qui permet d’avoir une guide dans chacun main. On va tirer la guide droite vers la droite, mais attention de ne pas tirer dans la couche de l’âne. La main gauche garde le contact avec les deux guides. Au grand désespoir de Caroline, je faisais souvent un mix entre le carré et la position de base… Oupsi…
Après avoir fait quelques tours, nous rentrons tout ce petit monde pour aller faire une pause.

C’est le grand moment, nous apprenons à atteler les voitures deux roues et quatre roues aux ânes. Pareil que pour le harnais, il y a un ordre bien précis pour atteler. On met les brancards dans les bracelets, on fixe les traits à la voiture, on règle la sur-sangle de la sous-ventrière et enfin, on met les courroies de reculement. Les voitures deux roues demande un réglage bien précis pour qu’elle soit en équilibre. Il faut également faire attention dans les virages, car on peut moins braquer avec. La tourelle de direction des voitures à quatre routes permet de tourner sec, par contre elle est plus lourde que la voiture deux roues.

En attelage, on était toujours au moins deux, le meneur et son groom. Le groom est très important, car il peut intervenir à la tête de l’animale, pour que le meneur s’installer, pour maintenir l’arrêt, etc. On a aussi eu la chance de tester l’Escargoline de chez Randoline.
Enfin bref, le dernier jour, on a perfectionné tout ce qu’on a vu et j’ai même pu passer mon galop 2 d’attelage !

Prochaine étape s’inscrire dans un centre d’équitation qui propose des cous d’attelages pour ne pas perdre la pratique voir passer les autres galops !
En attendant, je vais présenter tout ce matériel aux ânes pour voir comment ils l’appréhendent.

À bientôt !

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